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Les artistes plasticiens

10 artistes plasticiens venus du bassin des trois frontières (Suisse, Allemagne, France) décorent les chambres de l’Hôtel Mamour !

Vernissage le  mardi 11 février à 19h en présence des artistes !

Anna Byskov et Nika Timashkova

Nika Timashkova, artiste bâloise
@nikatimashkova. Né en 1989 à Zaporijjia, en
Ukraine, elle a étudié le français et les cultures de
l’Europe de l’Est à l’Université de Bâle avant de
faire un master au Dutch Art Institut au Pays Bas.
L’artiste travaille à l’intersection entre le costume,
art, la mode et l’installation. Dans son travail,
l’artiste utilise le textile non seulement comme
médium et matériau, mais aussi comme forme de
réflexion. Dans ses installations, photographies et
vidéos, elle examine le lien entre les textiles,
l’identité (culturelle, la culture pop et les récits
historiques.

Anna Byskov et Nika travaillent régulièrement ensemble et malgré le fait qu’elles ont travaillé

individuellement sur une chambre chacune, elle nous souhaitent souligner aussi l’idéé de travailer ensemble, et que nous sommes active dans ce qui est de tisser, rassembler le travail sous forme de collaboration comme l’indique le projet mamour.

Iva Sintic

Short Bio

Iva Šintić est née en 1990. Elle a étudié à l’Académie des Beaux-Arts, à l’Université de Zagreb et à l’Université d’Ulster en Irlande du Nord. Elle a obtenu sa maîtrise en sculpture à l’Université de Zagreb. Elle a participé à de nombreuses expositions, ateliers et résidences artistiques. Elle est membre de plusieurs associations artistiques au sein desquelles elle publie diverses publications et micro-éditions.
Je réalise des dessins, des sculptures, des vidéos et crée des éditions, tandis que la plus grande partie de mon travail repose sur la création d’un concept et la recherche.
Au centre de mon travail se trouvent les humains et l’espace qu’ils occupent : une quantité non physique d’origine inconnue, qui ne peut être manipulée qu’à travers les objets et la culture. Je me concentre sur la manière dont les personnes et les objets s’influencent mutuellement, dans les deux sens, sur Terre ou même sur une autre planète. J’explore les relations entre l’image du monde définie par notre système sensoriel et les capacités physiques de notre corps face au désir de dépassement de nos limites par la science et la culture. Je crée des œuvres qui réunissent le thème de la physique fondamentale et de la vie quotidienne, de l’eau et des environements – en relation avec la culture ou le corps humain.

Projet Hotel Mamour 25

L’amour. J’y réfléchis de manière analytique. Est-ce un ensemble d’émotions ou une pulsion physiologique ? Une abstraction ou une figuration, une ou plusieurs ? Chimique ou social ? Et où se loge-t-il ? A-t-il seulement besoin d’une définition ? Il n’est rien et il est tout. Il s’attarde, se déplace, se transforme, s’affaiblit, grandit—il s’étire comme un élastique, changeant d’un jour à l’autre, d’une heure à l’autre.
Alors, je le mesure.

Mais l’amour résiste à la mesure. Il trébuche sur la logique, fausse l’échelle, réécrit l’équation. Dans ce travail, je joue avec une chronologie en dérive. Une histoire non linéaire, un calendrier qui refuse de compter dans l’ordre, un journal écrit en chiffres et en sauts. L’amour compté, recompté—toujours changeant :

Sur une échelle de 1 à 10, hier je t’aimais 5, puis 8, puis 9. Aujourd’hui, je t’aime 12, 16, 18…

L’amour déborde, se déforme, se précipite au-delà de lui-même. Il s’étire hors du cadre, exagère, rit de ses propres proportions. Il joue avec la précision, mais ne lui obéit jamais. Peut-être que demain, au lieu d’un numéro, il y aura un jaune.

L’installation :

Écriture sur le mur : « Sur une échelle de 1 à 10, hier je t’aimais 5, le lendemain 6, puis 7, puis 8, puis 10. Aujourd’hui, je t’aime… »
Des chiffres éparpillés sur les murs et les objets de la pièce, certains cachés, d’autres bien visibles. Parfois, un chiffre est remplacé par du jaune. Chaque chiffre est accompagné d’une petite date. Un système, un rythme. Ou peut-être pas de système du tout.

Aurélien Finance

Biographie :

Aurélien Finance, né en 1994, vit et travaille à Mulhouse. Diplômé de la Haute École des Arts du Rhin (HEAR) avec les félicitations du jury en 2018, il commence son parcours par un Bac pro Métiers de la mode et du vêtement, suivi d’une année préparatoire aux BeauxArts Gérard Jacot à Belfort.
Son intérêt pour le textile traverse son parcours, nourrissant ses recherches, notamment dans son mémoire Les contes de F.A., autour de l’objet transitionnel. Cette matière, qu’il perçoit comme un langage et une métaphore de l’humain, est au cœur de son travail plastique, questionnant les savoir-faire traditionnels et les enjeux sociaux contemporains.
Son œuvre a été exposée dans divers musées en France (Musée de l’Impression sur Étoffes, Musée Textile de Wesserling), dans des centres d’art à Mulhouse, Bruxelles ou encore au FRAC Alsace, ainsi qu’en Suisse au Kunsthalle Palazzo. Lauréat de la première Biennale Étoffes à Verviers (Belgique), il a également présenté une
exposition personnelle à la Galerie du Beffroi à Namur (Belgique) intitulée Une histoire de chat volant. Il a aussi été en résidence à Metz, où son travail a fait l’objet d’une restitution lors d’une exposition personnelle. Depuis 2020, il collabore avec la Galerie
Robet Dantec (Nantes), qui lui a consacré sa première exposition personnelle en 2021, N’ouvrez jamais une cuillère à café avec un
cutter… et l’a présenté dans plusieurs foires d’art contemporain.
Depuis 2023, il collabore également avec la Galerie Nocte à Paris, qui lui a offert une exposition en duo avec un artiste peintre. La
galerie l’expose aussi régulièrement dans des projets collectifs, où son travail textile dialogue avec celui d’autres artistes peintres.

Mon travail s’inscrit dans une exploration de la mémoire, des phobies et de l’absurde à travers les techniques textiles. Je m’intéresse à ce que ces gestes ancestraux comme le crochet, la broderie ou le tricot peuvent raconter lorsqu’ils sont détournés de leur fonction utilitaire pour devenir un langage visuel. Chaque fil utilisé, chaque forme créée porte en lui une trace, un souvenir ou une tension entre l’instinct et la raison. Je cherche à révéler ce qui se cache sous la surface : des peurs irrationnelles, des comportements absurdes ou des tensions enfouies. Les textiles, dans leur fragilité et leur douceur, deviennent pour moi des objets transitionnels, des formes qui oscillent entre le vivant et l’organique, le familier et l’étrange. L’absurde m’intéresse particulièrement : il est partout, dans les cycles du quotidien, dans nos réactions face à l’inexplicable, dans nos tentatives maladroites de donner un sens à ce qui n’en a pas. Les titres que je donne à mes œuvres font partie de ce processus. Ils sont des fragments, des indices qui ouvrent une porte vers un récit ou une émotion. Ils sont là pour guider sans imposer, laissant le spectateur trouver sa propre interprétation. Mon approche est également performative : je pense mes installations comme des scènes, où chaque forme dialogue avec l’espace, les ombres et la lumière. C’est une manière de faire parler les matériaux, de leur donner une présence qui questionne nos propres rapports au temps, au souvenir, et à ce qui nous dépasse. À travers ces œuvres, j’essaie de créer un espace où l’intime et le collectif se rencontrent, où le fragile devient une force, et où l’absurde devient une clé pour lire le monde autrement.

« Et voilà les bananes sont en chaussette.
L’expérience fait naître l’absurdité.
Les os se cassaient par cette performance.
Entouré par la nature. L’émotion se dessine. C’est la peur.
[…] Je pense donc je m’emprisonne, il se noyait dans ses costumes quand tout à coup… jamais ne se réveilla. C’est alors qu’il disait celui de hier ; n’ouvrez jamais une cuillère à café avec un cutter, on ne perd rien de grave.» ©Aurélien Finance

Le « 23 »

23, rue des trois rois, 68100 Mulhouse (13,14 & 15 février)

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L’Hôtel Mamour est un des services artistiques de Kalisto visant à renouveler les publics et les formats dans le cadre de sa résidence territoriale.

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